Comment éliminer le plastique à usage unique dans l’industrie hôtelière ?

Réception

Dans la réception de votre hôtel, il est possible d’adopter des alternatives au plastique. Remplacez les cartes-clés en plastique par des modèles en bois certifié ou des bracelets en tissu. Vous pouvez également envisager l’utilisation d’applications mobiles pour un accès sans contact, ou revenir aux clés en métal, plus durables et recyclables

Chambres et espaces de réunion

Réduisez l’utilisation du plastique à usage unique dans les chambres et les salles de réunion. Proposez des bouteilles en verre que vos équipes peuvent remplir grâce à des fontaines à eau, réduisant ainsi l’utilisation de bouteilles en plastique jetables. Remplacez les gobelets à usage unique par des tasses en porcelaine ou des vrais verres.

« Cela demande un travail supplémentaire et une réorganisation. Cependant, après une phase d’éducation initiale, nous avons constaté une fierté chez les employés », explique VALÉRIE DE ROBILLARD, Vice-présidente senior de l’environnement chez ACCOR.

Salles de bains

Optimisez l’hygiène tout en réduisant le plastique dans les salles de bains. Privilégiez les distributeurs rechargeables ou les produits solides pour les savons et les shampoings, éliminant ainsi les emballages plastiques inutiles. Pour les commodités, proposez des alternatives biodégradables telles que des cotons-tiges avec des tiges en papier.

Nettoyage et gestion des déchets

Mettez en place des pratiques responsables pour le nettoyage et la gestion des déchets. Utilisez des technologies durables telles que l’ozonisation de l’eau pour le nettoyage et la désinfection, éliminant ainsi le besoin de bidons de détergents en plastique.

ACCOR : Zéro plastique à usage unique d’ici 2025

Le groupe, qui compte 5 400 hôtels dans 110 pays, s’est fixé pour objectif de supprimer les plastiques à usage unique d’ici 2025, ce qui représente environ 200 millions de pièces par an. Pour y parvenir, tous les plastiques jetables présents dans un hôtel doivent être listés. Après étude, les produits sont soit supprimés, soit proposés à la demande, soit remplacés par des solutions en matières renouvelables ou recyclées. Il faut changer les standards de marque, les fournisseurs, les habitudes de travail, … « C’est un travail de fourmi avec les achats pour trouver des substituts, au niveau global ou local. Mais chaque geste compte », pointe Valérie de Robillard.